Commencer la lecture d’un livre sur une affiche de métro !

Les parisiens ont pu voir depuis le mois dernier une affiche de promotion pour un livre assez originale.

En effet pour faire la promotion de L’hypnotiseur de Lars Kepler, Actes Sud a fait mettre des grosses affiches dans le métro parisien. Rien de très nouveau à part le fait que sur ces affiches les sept premières pages du livre ont été mises en gros.

Une publicité où l’on peut vraiment juger la qualité du produit plutôt que celle du publicitaire? Je suis pour!

Une petite photo de l’affiche en question à la station La Motte Piquet Grenelle :

Affiche de promotion pour L'hypnotiseur de Lars Kepler

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16 thoughts on “Commencer la lecture d’un livre sur une affiche de métro !

  1. Superbe idée et ça devrait être généraliser hors métro parisien, genre les abris bus dans les campagnes

  2. sympa comme idée, même si j’imagine qu’en partant au boulot le matin, on n’a pas forcément le temps de lire quelques pages… mais très original….
    à quand en province ? lol

  3. Moui, mais je sais pas si beaucoup de gens vont se planter devant l’affiche pendant un certain temps pour lire ces quelques pages. Ils pourraient aussi faire ça dans les journaux gratuits.
    Et puis bon, faut garder à l’esprit que c’est de la publicité avant tout (ne faisons pas l’erreur de croire aux publicitaires philanthropes) et que ça encourage d’une part le lecteur à juger superficiellement un livre et l’auteur à faire des accroches dès les premières pages.
    On peut imaginer la logique du publicitaire ainsi :
    « Le lecteur va commencer à lire et, étant pris dans ces quelques pages, va ou bien vouloir connaître la suite et acheter le livre, ou bien simplement, étant engagé dans un comportement de lecture du livre, acheter le livre car ce sera la première idée qui lui viendra à l’esprit quand il y réfléchira. »

    Au détriment bien sûr (mais ça c’est valable pour tout) de toute une flopée de livres plus intéressants qui ne seront pas mis en valeurs de cette façon. Cela ne fera à mon avis que creuser l’écart entre les livres commerciaux et les lecteurs de livres commerciaux qui sont influencés par la publicité ; et les autres livres moins commerciaux voire pas du tout qui ne sont lus que par ceux qui cherche dans les librairies ou se réfèrent à leurs goûts. On devrait plutôt faire de la pub pour les librairies.

  4. « c’est une bonne idée pour ce faire de la publicité en plus »

    L’auteur n’y est pour rien. C’est l’éditeur qui se fait de la pub et qui touche toujours plus. N’imaginons donc pas non plus que n’importe quel éditeur peut faire ce genre d’affiches, pour n’importe quel roman. Ce sont pour ceux susceptibles de plaire au plus grand nombre, toujours.

  5. Je comprends bien ton point de vue tommy et tu semble très en colère contre un système qui est hoooooooooooooooorrrrriiibleeeeeeeeeeee avec des éditeurs méchaaaaaaaaaaaaaaannnnnnnnnnnts.
    Cela dit même si c’est commercial je préfère avoir les premières pages d’un livre en pub plutôt que la gueule en grand de l’auteur ou une pub pour une machine à laver.

  6. je suis assez d’accord avec Tommy, même si faut pas trop exagérer le trait… mais tu es dans le vrai.
    cependant l’idée est tout de même sympa, et oui, je préfère les premières pages du livre plutôt que la tête de l’auteur ou n’importe quelle pub nulle !! ;-))

  7. Oui moi aussi c’est sûr. Je voulais juste rappeler ça, même si c’était inutile. Parce que tous ces commentaires positifs me faisaient peur.

    @Virgile :
    « tu semble très en colère contre un système qui est hoooooooooooooooorrrrriiibleeeeeeeeeeee avec des éditeurs méchaaaaaaaaaaaaaaannnnnnnnnnnts. »

    Tu as presque tout compris. Sauf pour le « méchant », je n’ai émis aucune attitude à leur encontre. Il ne sont pas « méchants », ils sont juste marchands. Si ta façon d’écrire est une tentative de dénigrer mon propos c’est idiot.

  8. Pas le but de dénigrer, plutôt de dédramatiser. L’aspect culture et qualité d’un éditeur dans l’absolu c’est à eux de le décider. Ils vendent des livres donc en soi c’est marchand. Je comprends bien que tout le monde a envie que des livres à leur goût soient publiés et que la logique de qualité prime sur l’aspect commercial, mais n’oubliez pas que c’est avant tout des gens qui travaillent les éditeurs et que les livres pour lesquels ils font la promotion sont les plus susceptibles de plaire selon eux, car ils vont pas promouvoir quelque chose d’invendable.
    Et pour les gens qui ne se planteraient pas devant pour lire, tel que tu l’as énoncé, je suis désolé de te contredire mais oui il y en a qui le font, c’est d’ailleurs pour ça que j’ai pris ma photo de côté, pour pas gêner les gens qui étaient en train de lire.
    J’espère revoir ce genre d’affiche souvent, et ce peu importe le livre.

  9. Content que des gens le fassent. Je faisais la remarque simplement parce que ça m’aurait étonné. Et ben ça m’étonne.

    « ils vont pas promouvoir quelque chose d’invendable. »

    C’est bien là le problème. Ce qui est le plus « vendable » est ce qui est le plus « normal » (c’est évolutif et long à expliquer), donc le moins « différent » (j’en profite pour rajouter que, dans le cas présent, les lectures difficiles seront vites ignorées au profit des lectures plus faciles – encore une sélection commerciale). Alors certes, ça plaira au plus grand nombre. Mais ça ne fera pas découvrir des horizons différents.
    Tu dis que ce sont des gens qui travaillent, et c’est bien là un autre problème, car leur travail consiste à tourner de l’art en marchandise. Le problème n’est alors pas dans le contenu, qui reste de l’art, mais dans la façon dont il est traité : comme une marchandise (avec ce que ça implique ; productivité, rentabilité, promotion, normalisation…)
    Quand à dédramatiser ; je ne trouve pas qu’il y ait quoi que ce soit à dédramatiser. Il faut comprendre que c’en est un, de drame (je parle du système).
    Et enfin :

    « L’aspect culture et qualité d’un éditeur dans l’absolu c’est à eux de le décider »

    C’est là aussi un problème : laisser le soin aux marchands de décider ce qui est bien et bon pour la culture. Heureusement il y a différentes maisons d’édition qui ne fonctionnent pas toutes de la même façon, et je critiquais surtout les plus « populaires » (côté édition je connais un peu plus dans la BD, et je prendrais l’exemple de Soleil Production pour illustrer la médiocrité de leurs séries commerciales (fantasy à gogo) au détriment de la qualité – aussi bien au niveau du dessin que du scénario).

  10. Mon point de vue reste inchangé, pas de drame pas de problème.
    J’adore cette pub, j’en veux d’autres du même genre.

  11. Moi, je trouve celà original, en attendant le métro on ne s’ennui pas comme ça ! Puis peut-être que ça permettra de donner le goût de la lecture aux personnes qui ne connaisse pas, moi j’aime bien aussi !

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