Depuis que le cinéma est passé au long métrage il y a de ça presque 100 ans, il a toujours entretenu une relation etroite avec la littérature, en effet une grande partie des classiques du cinéma et de ses meilleurs films sont des adaptations de livres.
Ce phenomène bien connu a sur moi l’effet inverse de celui escompté.
Alors que les gens voient d’un bon oeil qu’un film soit tiré d’un livre et y voient un bon argument pour aller le voir, (par exemple : No country for old man, Le diable s’habille en Prada ou encore Slumdog Millionaire)
moi, ça m’incite surtout à aller lire le livre, mon pragmatisme venant preter main forte à mon lyrisme.
Après tout avec toutes les portées financières qu’on connaît est-ce qu’un réalisateur, et par extension un producteur accepterait de tourner un film d’un livre qui n’a pas plu? Un roman mal écrit peut se réecrire en scénario?
Les films ne donnent pas pour leur part de prime abord des gages de qualité et même si souvent ils sont très bien realisés et reussis, j’aurais toujours en moi cette préference pour l’oeuvre initiale, intention créative de son auteur.
je suis assez d’accord avec toi… rien ne vaut notre imaginaire pour nous emporter loin de la réalité, dans la bulle merveilleuse de la lecture…
le film a toujours ceci de frustrant et de restrictif, de donner une image définitive à tous ces personnages, lieux … décrits dans les livres… de plus, obligation d’un temps raisonnable de fiction, les détails parfois plein de charme, ou encore tout un pan de l’histoire, sont retirés…. bref,….
rien ne vaut l’oeuvre originale… ;-)))
Lilou